mercredi 4 janvier 2012
Teotihuacan ou Ramallah
Miccaotli
Mixtes sur toile
2012
Une artère bordée d'enfants, une pierre éclatée sur l'acier de la jeep: jeu de rue jeu de guerre.
Les roues passent, repassent, en marche avant, en marche arrière. Deux fois. L'asphalte brûlée se fait plate-forme sacrificielle. Et «la pierre vole rouge jusque dans le caniveau» 1.
Youssef aura à jamais les yeux fixés sur un soleil éteint.
Se mêlent alors, se confondent sur la toile, ma visite aux pyramides et le récit d'Anaïs. Miccaotli et une rue de Ramallah.
L'allée des Morts de Teotihuacan annonçait-elle déjà la triste procession du camp palestinien?
1. Embrasser Yasser Arafat, Chroniques palestiniennes
Anaïs Barbeau-Lavalette,
Le Marchand de feuilles, 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire